L'obsolescence des smartphones
Une Opportunité pour l'obsolescence
Un écran de smartphone représente la casse la plus fréquente. L’écran est le plus exposé des composants celui pour lequel une légère chute peut être fatale. Régulièrement, seule la vitre est endommagée (50 % des pannes). Mais il arrive aussi assez fréquemment (19 %) que la dalle LCD soit également touchée, dans ce cas il est nécessaire de changer le bloc écran complet. Cela représente une somme plus élevée (les prix varient selon le modèle de smartphone), mais la réparation est plus sure.
Les pannes de batterie
La deuxième panne la plus fréquente est liée à la batterie (15 %). L’autonomie ne donnant plus satisfaction, il est nécessaire de changer la batterie. De nos jours, de nombreux constructeurs proposent désormais des appareils à batterie non amovible. Dans ce cas, les manipulations sont plus délicates, car il faut alors ouvrir le téléphone. Notez que si l’autonomie est une grande source d’insatisfaction des utilisateurs, il est néanmoins normal qu’elles s’usent avec le temps.
Les autres types de pannes
Les autres pannes (16 %) concernent le bouton marche/arrêt, la face arrière de l’appareil ou encore le connecteur qui permet de recharger le smartphone. D’autres possesseurs de smartphones évoquent également des problèmes avec leur carte SIM et la fonction photo. Dans 77 % des cas, l’objet de la réparation n’est pas couvert par la garantie (écran cassé suite à une chute, par exemple).
Un Gaspillage regrettable
En moyenne, un utilisateur de smartphone change d’appareil tous les deux ans, tandis que ces derniers peuvent fonctionner encore plusieurs années et nécessitent uniquement une légère réparation. Aussi, il y aurait à peu près 100 millions de smartphones qui reposeraient dans les tiroirs des Français : des smartphones qui pourraient avoir une seconde jeunesse.
C’est regrettable lorsque l’on voit que lors de leurs cycles de vie, les téléphones ont des impacts environnementaux et sociétaux importants. La plupart de ces impacts apparaissent pendant le processus de fabrication du smartphone : rejets toxiques et émissions de gaz à effet de serre. Il est important de limiter ces effets néfastes en évitant la surconsommation. Elle est une bonne motivation éco-responsable pour donner une seconde chance à son smartphone endommagé ou inutilisable. L’industrie de la téléphonie engendre une pollution très importante. De nombreux matériaux, parfois fossiles sont indispensables à certaines fabrications. Les mines d’exploitation de minerais rares rejettent dans l’atmosphère des composants nuisibles à notre santé et à l’environnement.
Le reconditionnement
Beaucoup d’entreprises se lancent dans cette activité en rachetant des téléphones endommagés dans le but de les revendre. Les téléphones sont par la suite, reconditionnés et controlés afin qu’ils se rapprochent un maximum du neuf.
Sur ce marché, la concurrence commence à faire rage. GFK évalue à 1,9 million de téléphones reconditionnés vendus en 2016 en France.
Réparer soi meme : le do it yourself
La plupart des consommateurs confient leur smartphone en panne à un réparateur. Mais 21 % des personnes que nous avons interrogées indiquent qu’elles l’ont réparé elles-mêmes. La plupart des pannes sont facilement réparables en faisant preuve de patience et de minutie. De nombreux sites Internet se sont spécialisés dans la vente de pièces détachées aux particuliers, qu’ils proposent en kit avec les outils nécessaires à la réparation. Des tutoriels très détaillés vous accompagnent dans chaque étape de la réparation. En les suivant à la lettre, n’importe quel bricoleur est capable de s’en sortir. Neuf personnes sur dix ayant réparé leur smartphone par elles-memes disent avoir été satisfaites de leur réparation.
Parce que la réparation est jugée trop coûteuse, qu’ils ne savent pas à qui s’adresser, ou qu’ils préfèrent changer de smartphone, 8 % des consommateurs relèguent leur téléphone cassé au fond d’un tiroir sans le réparer.